Pétition contre le projet de loi pour interdire la circulation de nuit des motoneiges

c est fait

c est signer en gras a part de ca .ta----nac

Fait pour moi

Allez voté ceux qui l'aurais pas fait encore !!!

C'est fait

moi aussi j'ai signé,salut a tous..

signé moi aussi

(Québec) Le projet de loi 121, qui repousse d'un an la fermeture des sentiers de motoneiges du Québec la nuit, continue de créer des remous, tant chez les motoneigistes que chez les citoyens habitant près des pistes.
Un citoyen et avocat de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Me Paul Langevin, exige rien de moins que la démission du président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ), Mario Côté.

Selon lui, la Fédération ne «protège pas le sport» en s'opposant à la fermeture des sentiers entre minuit et 6h, mais «le brise». Elle serait plutôt «déconnectée de la réalité».

«Qui fait de la motoneige la nuit? Ce sont des gars chauds, qui circulent sans carte et qui font les fous dans les sentiers. Ce ne sont pas des touristes qui font rouler l'économie. La Fédération ne cohabite pas avec les résidants, elle les écrase.»


L'opinion de M. Langevin, lui-même un ancien motoneigiste, n'est pas du tout partagée par le président de la FCMQ.

«Il a très mal compris notre décision. On tient compte des citoyens. Ce qu'on dit, c'est que nous ne sommes pas d'accord avec la fermeture massive des sentiers dans les parcs et les réserves. On dérange qui dans ces places-là?» s'interroge M. Côté.

Par respect pour ceux qui habitent près du terrain sur lequel sillonne le principal sentier reliant l'ensemble du réseau à la ville de Québec, M. Langevin n'a pas octroyé de droit de passage cette année.

De 3500 à 4000 mouvements y étaient enregistrés chaque fin de semaine. Le Club de la Jacques-Cartier est à la recherche de solutions, inévitablement plus «complexes», car les nouvelles pistes se retrouveraient en zone agricole.

«Hors de question»

Le président de la FCMQ n'entend pas démissionner. «Il [en] est hors de question, a-t-il assuré. Je ne démissionnerai pas pour une personne. Je défends la position de nos membres.»

M. Langevin n'exclut pas un recours collectif de citoyens brimés par le bruit dérangeant des motoneiges la nuit.

«Nous sommes dans un État de droit, clame-t-il. Pourquoi exigent-ils l'immunité des recours judiciaires empêchant les citoyens de poursuivre? S'il faut mettre notre pied à terre pour faire changer les choses, je suis prêt à le mettre.»

Lorsque Le Soleil a demandé à M. Côté ce qu'il pensait d'un possible recours collectif piloté par M. Langevin, le président de la FCMQ s'est demandé s'il ne s'agissait pas d'une affaire personnelle.

«Ça ne fait peut-être pas son affaire de perdre des causes à défendre comme avocat. Je ne sais pas», a-t-il laissé tomber.
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