Coyote. Admin
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| Sujet: Motoneige écologique , QUIETS Mer 19 Jan 2011, 20:12 | |
| Martine Letarte
La Presse En plus des jours de semaine, Jasmin David passe tous ses soirs de semaine, sauf les vendredis, et souvent ses dimanches à l'École de technologie supérieure (ETS).
Pour faire ses travaux scolaires? Parfois... mais la plupart du temps, c'est pour travailler sur QUIETS, une motoneige écologique.
«Le dernier semestre, je passais facilement 25-30 heures par semaine au club même pendant les examens», a expliqué Jasmin à La Presse quelques jours après le jour de l'An, alors qu'il avait déjà recommencé à travailler sur la motoneige.
Avec la compétition qui se tiendra en mars, au Michigan, pas question de ralentir la cadence. Pourtant, les résultats scolaires de Jasmin n'ont pas décliné depuis qu'il est entré dans le club étudiant lors de sa deuxième année de baccalauréat en génie mécanique.
D'après Yves Beauchamp, directeur général de l'ETS, il ne fait pas exception.
«Les étudiants qui font partie des clubs n'ont pas de moins bonnes performances que les autres, au contraire même! Ils sont souvent parmi nos meilleurs. Avec les clubs, ils apprennent entre autres à mieux gérer leur temps», explique-t-il.
Acquérir des compétences
Environ 10% des étudiants de premier cycle de l'ETS sont membres d'un des 21 clubs de science et technologie, pour un total de plus de 400 étudiants.
Pour la direction de l'ETS, qui encourage activement ses étudiants à faire partie d'un club, cette expérience n'est ni plus ni moins qu'un complément à la formation offerte qui, même si elle n'est pas créditée, peut être mentionnée sur le relevé de notes.
Lorsqu'ils s'inscrivent à un club, les étudiants de différents programmes de génie et de toutes les années du baccalauréat travaillent ensemble sur le même projet.
«Nous nous prêtons nos notes de cours et nous expliquons parfois aux autres des choses qu'ils n'ont pas encore vues dans leurs cours», affirme Jasmin David.
«Les clubs sont très formateurs et ils donnent un avantage évident aux employeurs, affirme Yves Beauchamp. Ces jeunes ont encore plus que l'expérience académique et celle des stages. Ils ont mené un projet à terme.»
L'expérience d'un club étudiant ressemble sur plusieurs points à ce qui se vit en entreprise. Les membres doivent faire du recrutement, jouer un rôle précis, atteindre des objectifs en vue des compétitions, travailler sous pression, aller chercher des fonds, gérer des budgets, travailler en équipes multidisciplinaires, etc.
«Gérer le club, je trouve que c'est comme gérer une entreprise sans but lucratif. Je vois vraiment comment ça fonctionne», affirme Jasmin David qui souhaite d'ailleurs un jour fonder sa propre entreprise.
D'ici là, Jasmin David et le club de motoneige écologique QUIETS travailleront d'arrache-pied pour se démarquer à la compétition qui se tiendra du 7 au 12 mars à Houghton, au Michigan.
Leur objectif? Se classer dans le top 3 grâce à leur système d'injection directe qui amène une réduction de la consommation d'essence et des émanations polluantes.
Cette motoneige modifiée, qui roule grâce à un mélange d'essence et d'éthanol, fait aussi beaucoup moins de bruit qu'une motoneige classique.
Un outil de recrutement??????
Les clubs étudiants sont un outil de recrutement important de l'École de technologie supérieure (ETS). «Pour les jeunes du secondaire et du cégep, savoir qu'ils auront la chance de travailler tout de suite sur des projets concrets à leur entrée dans une école d'ingénieurs a un effet d'attraction important», affirme Yves Beauchamp, directeur général. Pour Jasmin David, étudiant de dernière année au baccalauréat en génie mécanique, les clubs ont effectivement pesé beaucoup en faveur de l'ETS. «Pour moi, c'est une façon de faire du taponnage, de m'amuser avec un moteur. C'est une motivation de rester à l'école», affirme-t-il. Il arrive même que, parfois, la motivation atteigne des sommets presque exagérés... «Dans les semaines précédant les compétitions, il faut presque les sortir de leurs locaux pour la nuit!» s'exclame M. Beauchamp.
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