Stéphane Bégin
Le Quotidien
(CHICOUTIMI) Les policiers de la Sûreté du Québec recherchent de l'information afin de mettre la main au collet des individus qui ont dérobé 14 catalyseurs sous des camions stationnés à proximité des zecs Onatchiway et Martin-Valin.
Au cours des deux dernières fins de semaine (11-12 et 18-19 février), les propriétaires de 14 camionnettes ont eu de mauvaises surprises au moment où ils ont voulu revenir à la maison après quelques jours passés à faire de la motoneige sur les monts Valin.
«Nous avons effectivement reçu des plaintes. Au moment où ils ont voulu repartir leur véhicule, ils se sont rendu compte qu'il y avait un bruit anormal. Ils ont vu que leur catalyseur avait été dérobé. Quatre ou cinq personnes ont aussi eu la désagréable surprise de noter que le réservoir d'essence avait aussi été vidé», a expliqué Hélène Nepton, porte-parole de la SQ.
Certains plaignants ont pu reprendre la route immédiatement, alors que les autres ont dû attendre d'avoir de l'essence pour quitter le stationnement.
Les vols se sont déroulés à l'entrée de la zec Onatchiway, dans le secteur de Saint-David-de-Falardeau et au chemin L200 de la zec Martin-Valin.
«Comme les gens laissent leur véhicule dans un stationnement pour toute la fin de semaine, il ne semble pas trop compliqué pour les voleurs de se glisser sous les camions et y couper le catalyseur.
«Il semble que la pièce d'équipement peut être revendue pour la valeur du catalyseur et pour les métaux qui se trouvent à l'intérieur», ajoute Mme Nepton.
Il s'agit de la seconde vague de vols de catalyseurs à avoir lieu dans la région. Il y a trois ans, des individus avaient utilisé le même procédé, mais avaient été retrouvés par les agents de la SQ.
Guillaume Roy, mécanicien au garage Raymond Roy de Jonquière, mentionne que le catalyseur sert de filtre pour le système antipollution des véhicules.
«La pièce peut effectivement être revendue et elle peut valoir une bonne centaine de dollars. Et certains récupèrent les métaux rares à l'intérieur du catalyseur afin de les vendre à bon prix», mentionne M. Roy.