Accident de motoneiges

Catherine Handfield
La Presse


(Joliette) Le père de famille qui a attendu 15 heures avant de conduire à l'hôpital sa fille de 8 ans gravement blessée dans un accident de motoneige a comparu lundi après-midi au palais de justice de Joliette.
L'homme de 36 ans, qui réside à Pointe-aux-Trembles, a été accusé sous deux chefs de négligence criminelle pour avoir conduit une motoneige dangereusement et pour avoir omis d'obtenir des soins pour sa fillette. Il a également été accusé sous deux chefs de conduite dangereuse pour avoir blessé sa fillette et l'autre motoneigiste impliqué dans la collision.

Le père est resté calme dans le box des accusés. L'homme mince aux cheveux grisonnants portait un chandail à capuchon bleu marin.

La procureure de la Couronne, Me Sophie Lavergne, s'est objectée à sa mise en liberté. L'avocat de la défense, Me Mario Bilodeau, a refusé de parler aux médias. Son client sera de retour devant le juge demain après-midi pour son enquête sur mise en liberté.


L'accident est survenu dans la nuit du 2 au 3 janvier près d'une piste de véhicules tout-terrain située non loin de l'intersection de l'autoroute 25 et du chemin St-Henri, à Mascouche, dans Lanaudière.

Le père, qui était en visite chez un ami, était allé se balader avec d'autres motoneigistes en asseyant sa fillette à l'arrière de sa motoneige. Vers 2h du matin, l'accusé est entré en collision avec la motoneige d'un ami. L'enfant ne portait pas de casque.

Les autorités présument que l'alcool est en cause, car des bouteilles de bière ont été découvertes sur les lieux de l'accident.

Ce n'est qu'à 17h, le 3 janvier, que le père de famille a conduit sa fille à l'hôpital Pierre-Le Gardeur, à Lachenaie. Il aurait d'abord expliqué aux autorités médicales que sa fille avait fait une chute sur la glace.

L'enfant a été transférée d'urgence à l'hôpital Sainte-Justine, où elle a subi une intervention au visage vendredi. Elle souffre de fractures du crâne, de la mâchoire et d'un os près de l'oeil. «Elle a été admise aux soins intensifs, mais elle est maintenant hors de danger», a indiqué Céline St-André, précisant que sa mère était à son chevet.

L'autre conducteur souffrirait lui aussi d'une fracture du crâne, selon l'agente St-André.

Les enquêteurs de la police de Mascouche ont arrêté le père vendredi après-midi à l'hôpital Sainte-Justine. À l'origine, les policiers se rendaient à l'hopital pour rencontrer la mère de la victime, qui est séparée du père.

Samedi, les policiers ont fait une perquisition au bungalow de l'ami de l'accusé, chemin St-Philippe, dans un secteur reculé de Mascouche. Au terme d'une vaste recherche, ils ont découvert les deux motoneiges accidentées.

La Sûreté du Québec a collaboré à l'enquête en survolant les lieux du drame avec un hélicoptère.

Un ivrogne au volant d'une motoneige aurait été plus juste.

Ça pas de cliss d ' allure !!

Un imbécile au volant aussi ferait l' affaire !

15 heures d ' attente ... j ' en reviens pas !

pas de casque en plus ....

Faites-vous en pas....des CAVES y va toujours en avoir...

Catherine Handfield
La Presse


«Je n'avais pas de casque. On roulait très vite en ski-doo et j'ai dit à papa que j'avais peur, qu'on roulait trop vite, de ralentir. Pis là, il a frappé le ski-doo de François. Pis moi, j'ai revolé sur la glace.»
C'est dans ces mots que la fillette de 8 ans, gravement blessée dans un accident de motoneige le 3 janvier à Mascouche, a raconté le drame aux policiers.


L'enquêteur Richard Morin a lu la déclaration de la jeune victime, mardi, lors de l'enquête sur la mise en liberté de son père au palais de justice de Joliette. Au terme de l'audience, le père, accusé de négligence criminelle et de conduite dangereuse, a été libéré sous de sévères conditions.



La fillette a dit à la police que les motoneigistes s'étaient perdus sur le chemin du retour, vers 2h du matin. Arrivée à la maison, elle aurait demandé à son père d'aller à l'hôpital parce qu'elle avait «beaucoup, beaucoup mal». «Et papa m'a dit non que ça allait bien aller», a-t-elle raconté à la policière venue l'interroger dans sa chambre à l'hôpital Sainte-Justine.


Pourtant, la fillette saignait du nez et vomissait du sang, selon les déclarations de plusieurs témoins. Les médecins lui ont diagnostiqué des fractures du crâne, de la mâchoire et d'un os près de l'oeil.


L'autre motoneigiste impliqué - l'ami à qui le père avait rendu visite - était lui aussi dans un piteux état. L'homme, qui souffre d'une fracture du crâne, aurait perdu connaissance après l'impact, selon la déclaration de son fils, qui était présent lors de la balade en motoneige.


Personne n'est allé à l'hôpital cette nuit-là. Ce n'est qu'à 17h le lendemain, qu'ils s'y sont rendus. La fille du motoneigiste blessé aurait fortement insisté pour qu'ils y aillent, a indiqué l'enquêteur Richard Morin.


Aux urgences de l'hôpital Pierre-Le Gardeur, le père aurait dit que sa fille était tombée sur la glace. L'autre motoneigiste aurait dit la même chose, selon Richard Morin.


Dans la salle d'attente, la fillette aurait demandé à son père si elle pouvait «dire la vérité à maman». «Le monsieur aurait répondu: «On l'a dit tantôt, tu es tombée sur la glace»», a relaté Richard Morin, qui se basait sur la déclaration de la mère.


La petite a finalement confié à sa mère qu'elle avait eu un accident de motoneige et que son père avait consommé de la bière. La mère a posé des questions au père le soir même dans la salle d'attente, et ce dernier lui a avoué la vérité.


Dans sa déclaration aux enquêteurs, l'accusé a reconnu qu'il avait déjà souffert de problèmes de consommation dans le passé et qu'il n'avait pu réprimer sa tentation de boire. Il a déclaré avoir bu «une bière et un peu de vin rouge» le soir du drame.


Le juge Jean Roy a accepté mardi de libérer l'accusé pendant son procès. «Le juge décidant de la mise en liberté doit respecter la présomption d'innocence et se garder d'imposer une sentence par anticipation, peu importe la gravité du crime en question», a dit le magistrat.


Le père de famille, qui réside à Pointe-aux-Trembles, devra respecter plusieurs conditions. L'homme de 36 ans devra notamment éviter tout contact avec ses deux filles et son ex-conjointe, respecter un couvre-feu, s'abstenir de consommer de l'alcool et assister à des rencontres des Alcooliques anonymes au moins une fois par semaine.


L'accusé, qui travaille comme technicien en sinistres, a gardé les yeux baissés pendant que le juge rendait sa décision. Il sera de retour devant le juge le 8 mars.

Pauvre petite !

La boucane me monte au nez quand je lis des histoires comme celle-ci


Il y a quelques années une amie part en randonnée avec son chum .
Une belle longue fin de semaine d ' amoureux !

Elle a fait la rencontre d'un ivrogne comme celui-ci dans le sentier
résultat : plusieurs ,plusieurs jours dans le coma
plusieurs mois en centre de réadaptation , sa vie n ' a plus jamais été pareil après cette mauvaise rencontre

Son amoureux lui a été plus chanceux ( façon de parler) plusieurs fractures ,mais il n ' en garde aucune séquelles .

Ça aura pris plusieurs heures aux secouristes pour sortir tout ce beau monde de là !

L'ivrogne est mort sur le coup .

C ' est jamais drole ce genre d' histoire !

Triste histoire et pauvre fille.

Cette histoire n'est pas arrivée après une "beuverie" dans un relais de motoneige mais combien de fois voit-on des gars un peu trop en boisson ou encore un ti-peu "stone" sortir d'un relais et prendre sa motoneige sans que personne ne l'empêche de partir ou encore d'appeler la police.

Pensez-y bien....

À Rouyn-Noranda, une collision entre deux motoneiges a fait deux morts, dimanche, en début d'après-midi, sur un sentier de motoneige.
Un jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, essayait de rattraper le groupe de motoneigistes avec qui il effectuait sa sortie, quand sa motoneige est entrée, en haut d'une butte, en collision avec une autre motoneige. Une enquête est en cours et la vitesse pourrait être à l'origine de l'accident.

Par ailleurs, un autre motoneigiste est mort après avoir heurté un arbre dans un sentier de Rapides-des-Joachims, en Outaouais, samedi soir. Antonio Ricardo circulait avec quatre autres motoneigistes lorsqu'il a perdu la maîtrise de sa motoneige dans une courbe. La victime était accompagnée de membres de sa famille.

Le 22 janvier, un homme de 35 ans a perdu la vie sur le même sentier et dans des circonstances pratiquement identiques

On le dit jamais assez souvent...ATTENTION !!!!!!!

La vitesse dans les courbes....ça peut être MORTEL...

100% d'accord avec toi denturo,je sait ses quoi j'ai passé proche de me faire tuer!!!!