UPA: Règlement éminent ?

Ya une question que j'me pose, c'est certain que rien ne va se régler et certains clubs changent les sentiers de place pour contourner et à certains endroits ça va passer mais comment on va faire pour le savoir. Il existe les cartes actuelles, les mises à jour GPS sauf que rien de ça est bon puisque ça été fait en juillet. Comme moi, normalement je pars de ma cours, passe devant Contant ou dans l'champs à St-Janvier mais si la ça passe, j'peux aussi bien arriver face à une barrière mais personne peut le savoir ça tout comme peut-être le sentier aura été dévié. Sûrement que parmi vous vous avez vécu ça auparavant parce que je pense que c'est la deuxième fois que ça arrive cette situation et ça doit pas être évident me semble.

oui à 95 % c'est fort un peu, mais c'est vrai il en a beaucoup, ...tous les clubs qui sont de chaque coté du fleuve, je te dirais 15 km de chaque coté ca sera pas facile

Estie que j'ai mon cris%$*&& de voyage de l'UPA....pis des cultivateurs qui acceptent d'utiliser ce moyen de pression...
Vont faire chier un paquet de commerçants pour leur profit....

« Notre mobilisation continue » – Gilles Guimond
Publié le mercredi, 08 décembre 2010 09:01 - par Jean-François Bouchard


Le président de l’Union des producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent, Gilles Guimond, lance un appel à l’unité dans le dossier de la Financière agricole.


« Notre mobilisation continue », indique M. Guimond. « On veut rallier le plus de monde possible. » Un message qui s’adresse directement aux quadistes et aux motoneigistes, qui ne peuvent circuler sur les terres agricoles depuis le 1er novembre.

Le conseil d’administration de l’UPA du Bas-Saint-Laurent se rencontre, ce mercredi, pour établir une stratégie pour faire débloquer le dossier. On peut s’attendre à ce qu’une sortie publique ait lieu dans les prochains jours.

Le ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, doit assister le 16 décembre au conseil d’administration de la Financière agricole. « C’est la date ultime », croit le président Guimond. L’Association des motoneigistes du Québec a d’ailleurs reporté après cette date une manifestation qui devait avoir lieu le 12 décembre.

Rappelons que les agriculteurs veulent que la Financière agricole modifie la nouvelle mesure du programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles visant à exclure de la formule de calcul des coûts de production 25 % des fermes les moins performantes.

Les ATR associées du Québec pressent le gouvernement et l’UPA de trouver un terrain d’entente au plus vite. « Les entreprises touristiques n’ont pas à faire les frais d’un affrontement auquel elles ne sont d’aucune façon liées, ni de près ni de loin », mentionne par voie de communiqué le président Jocelyn Carrier.

En 2010-2011, les ATR investissent 8 M$ pour la mise en marché des produits touristiques hivernaux, dont 2 M$ spécifiquement pour la promotion du produit de la motoneige et du quad. Les ATR associés regroupent 21 associations touristiques régionales.

Ancien président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent de 2003 à 2008, le député bloquiste Claude Guimond défend la position des agriculteurs. « Le seul responsable de cette crise est le gouvernement libéral de Jean Charest qui refuse d’agir dans l’intérêt des producteurs agricoles et qui fait preuve d’une inactivité éhontée. »

Bonjour,

Si le blocus est maintenu, le club Armony est dans l'impossibilité d'ouvrir les sentiers: 95% des sentiers sont sur des terres agricoles; il n'y a pas de plan B: le seul moyen serait de circuler sur les voies publiques et les municipalités nous l'interdisent sous peine d'amende !
Nous sommes toutefois confiants que le conflit se règle d'ici la fin de décembre: en 2005, le conflit s'était réglé le 21 décembre !

Nous sommes vraiment désolés de cette situation, mais si nous ne respectons pas le blocus, on a peur de perdre nos droits de passage pour l'an prochain.

Nous vous invitons à acheter vos droits d'accès du club Armony: nous avons des comptes à payer, des prêts à rembourser etc.
Si le club n'a pas assez de revenus cette année, il nous sera impossible d'ouvrir les sentiers l'an prochain.

Je vous rappelle que les droits d'accès se vendent 240$ d'ici le 9 décembre, après cette date, ce sera 300$

Nous avons eu une réunion la semaine dernière, et les clubs voisins ( Champlain et St-Barthélemy ) sont dans la même situation que nous.

Merci pour votre compréhension,

Armand Desaulniers,
Président

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Certain Clubs sont carrément dans la M.... a cause de l'Union des Pégreux Anonyme




Pas juste les entreprises qui sont touché, les privé aussi !! je suis certain avoir perdu un beau mille $ en ne pouvant vendre ma motoneige en privé a cause de leur BUCKAGE et BLOCAGE. Il a plein de motoneige qui ne se vendent pas au privé ou chez les concessionnaires ...Tout le monde attends que sa se regle.

Yam2003 a écrit:

Ya une question que j'me pose, c'est certain que rien ne va se régler et certains clubs changent les sentiers de place pour contourner et à certains endroits ça va passer mais comment on va faire pour le savoir. Il existe les cartes actuelles, les mises à jour GPS sauf que rien de ça est bon puisque ça été fait en juillet. Comme moi, normalement je pars de ma cours, passe devant Contant ou dans l'champs à St-Janvier mais si la ça passe, j'peux aussi bien arriver face à une barrière mais personne peut le savoir ça tout comme peut-être le sentier aura été dévié. Sûrement que parmi vous vous avez vécu ça auparavant parce que je pense que c'est la deuxième fois que ça arrive cette situation et ça doit pas être évident me semble.

Les surfaceurs vont être équipé d'un nouveau système GPS et les données de tracé vont être affiché sur le site de la FCMQ, je sais que cela ne sera pas parfait, mais au moins ont pourra voir ou sa passe, suggestion a vous donné, prenez un crayon surligneur et redessiner sur votre carte le tracé que le surfaceur vous donnera. Sinon et comme j'ai suggérer a certain personnes de la fédé et directeurs de club, que le gars qui gratte ou un responsable du club de mettre les affiches comme prévu et de barrer au dock tape les trails xyz qui sont vraiment barrer et même d'afficher sur un tableau ou pancarte temporaire en notant que le gaz se trouve a x distance, sa vas prendre le max d'infos a chaque fourche et surtout pour le gaz !!!!!! sa me fait rien de ne pas mangé pendant 5 hrs !!! MAIS ÇA ME TENTE PAS DE MARCHER pendant 5 HRS ... surtout a -35

Comme tu dit, arrivé au boute de trail avec une clôture barré sa serrais sacrant en .... j'espère qu'il afficherons au moins CUL DE SAC A X KM, Suggérer le a votre club local avant que sa arrive, parce que cette année les gens auront la mèche courte !!!!!! , Vaut mieux prévenir !!!! et il vont recevoir des téléphones sûrement pas sympathique a une négligence.


Oui j'ai déjà vécu quelque détour de bien des km, une chance ont avais assez de gaz, sinon j'aurais remarque que l'année d'après il n'ont pas répété l'erreur. AH !!!

Si vous avez d'autre suggestions ! passé le message ici et pour tous les coins de la province.

Merci. S'pas pire s'ils font ça pour un nouveau tracé de GPS sinon...

Entk j'suis pas chanceuse, v'la deux ans, eu la motoneige à la fin de l'hiver alors pas fait longtemps, l'an passé, pas de neige et cette année, ça. Et le boute des boutes, 25 cm de neige à Mtl hier et 2 dans les Laurentides, voyons donc, kecé ça. J'ai hâte de partir une vraie bonne saison et cristi que j'aurais aimé avoir ma motoneige v'la 3 ans quand il y avait 45 cm aux deux jours, vous avez dû triper entk.

Pour les passes de sentier, comme quelqu'un a dit, tu prends ça pour aller dans les sentiers sauf que, s'il n'y a pas de sentier ça ne vaut pas la peine de payer. Moi j'ai ma passe mais je pense quand même comme les autres.

Certain concessionnaires devrais faire une promotion '' Avec l'achat d'une motoneige ont vous donne le trailer GRATIS !!!!!!!!
C'est rendu un incontournable !!!

merci pour la precision coyotte...moi je pensais que U.P.A. ca voulait dire:

UNION DES PLEREUX A L'ANNÉES...

WOW!!! Les données changent considérablement dans le Bas-Saint-Laurent


Dans un premier temps, vous devez vous rappeler que notre région fût la première a OFFICIELLEMENT procédé à l'interdiction de l'accès aux sentiers de motoneiges et VTT ....

Notre radio locale CFYX 93.3 couvre le dossier du conflit UPA et ASRA depuis le tout début. Cette radio a récemment organisé une genre de table ronde "live" à la radio avec 3 concessionnaires, 1 agriculteur et 1 propriétaire de location de motoneige. Ce première rencontre a mené à une rencontre officielle le dimanche 5 décembre au centre des congrès de Rimouski. Il y avait de présent: concessionnaires VTT et motoneiges, hôtelliers, clubs VTT, clubs motoneiges et des commençants connexes (dépanneurs, essences, relais,....) Cette rencontre a débuté à 13h00 et vers 15h00, ces gens ont unanimement décidé de contacter M. Gilles Guimond, Président UPA Bas-Saint-Laurent. 30 minutes plus tard, ce dernier était déjà arrivée à la rencontre. Cette rencontre s'est poursuivi jusqu'a`environ 18 hres .... À la fin de cette rencontre, tous les participants ont décidé de se mobiliser et de faire front commun puisqu'il en va de la survie économique hivernale de notre région.

Par la suite, le mercredi 8 décembre, les représentants de cette table ronde ont rencontré les 22-23 membres du conseil d'administration de l'UPA BSL afin de leur faire part du résultat de la rencontre précédente et se sont entendu sur la suite du dossier. Il y aura donc des actions locales et régionales conjointes de manifestation dans les prochains jours. Pour le moment, l'UPA BSL maintient le blocus des sentiers mais ils confirment qu'il y aura ouverture des sentiers si le l'unique point du 25% se règle même si les 2 autres points en litiges (syndicat unique et problème de mise en marché )ne se règlent pas.... Pour leur part, l'UPA a débuté son blocage pour la raison du 25% et afin de ne pas perdre la face, c'est le seul règlement auquel ils tiennent peu importe les demandes de l'UPA Québec.


Aussi, les clubs de la région confirment qu'à partir du vendredi 17 décembre, il y aura bel et bien une saison de motoneige dans le Bas-Saint-Laurent et ce, peu importe le résultat de la rencontre de l'UPA et de la Financière Agricole prévue le 16 décembre. Donc, il y a un plan B pour nos clubs


Finalement, le 17 décembre au matin, les gens de ce regroupement rencontreront à nouveau le conseil d'administration de l'UPA BSL pour revoir leur plan d'action et je répète, il y aura une saison de motoneige peu importe que le gouvernement ait cédé ou pas aux demandes de l'UPA.

MERCI À NOTRE RADIO D'OPINION LOCALE CFYX 93.3 pour leur leadership dans ce dossier

A voir sans faute un vidéo d'hier soir.



http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal/2010-2011/Reportage.asp?idDoc=128053&autoPlay=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/CBFT/Telejournal201012082200_3.asx

L'industrie touristique du Québec en a assez d'être prise en otage !

QUÉBEC, le 9 déc. /CNW Telbec/ - Le Conseil québécois de l'industrie touristique (CQIT) presse l'Union des producteurs agricoles (UPA) de lever l'interdiction d'accès aux terres agricoles.

La décision de l'Union des producteurs agricoles de retirer le droit de passage sur les terres agricoles aux motoneigistes menace désormais la saison touristique hivernale de motoneige. Il est urgent de réaliser que cette situation cause des torts extrêmement sérieux à un produit touristique hivernal d'importance, mais en plus, à de nombreuses entreprises touristiques notamment des hôtels, des pourvoiries, des restaurants et des attraits en région. Toutes ces entreprises dépendent d'une clientèle hivernale de motoneigistes et de quadistes pour leur permettre d'opérer durant cette période de l'année et de maintenir ainsi, plusieurs personnes en emploi. C'est 1,3 milliard de retombées économiques que l'industrie de la motoneige génère au Québec !

« Parce que nous achetons une large variété de produits agricoles québécois, ceci fait de l'industrie touristique un client de très grande importance pour les producteurs. Dans ce contexte, nous ne comprenons pas que l'UPA choisisse de nous pénaliser dans le cadre de ses négociations avec le Gouvernement. Cette situation est d'autant plus paradoxale, lorsqu'on considère que notre industrie met aussi en valeur le terroir québécois par les produits de l'agrotourisme et du tourisme gourmand » d'affirmer M. Alain April, président du Conseil québécois de l'industrie touristique.

Pour ces raisons, le CQIT demande à ce que l'UPA renonce dès maintenant, au moyen de pression qui interdit l'accès à leurs terres agricoles et conséquemment, permette à notre industrie de faire rayonner le plus grand réseau de sentiers de motoneige au monde et de générer ainsi de l'activité économique dans les entreprises touristiques.

Le Conseil québécois de l'industrie touristique représente via ses adhésions, quelque 10 000 entreprises et organismes œuvrant en tourisme au Québec. Il a pour mission de concerter, de promouvoir et de défendre leurs intérêts et leurs enjeux. www.cqit.ca [/size]

http://lejournaldequebec.canoe.ca/videos/?bctid=704634439001

voir le vidéo sur les 80% des sentiers qui vont OUVRIR SUR !!!!!!

Coyote. a écrit:

http://lejournaldequebec.canoe.ca/videos/?bctid=704634439001

voir le vidéo sur les 80% des sentiers qui vont OUVRIR SUR !!!!!!

Astie de face blême à Charest. Maudit %$/?%(&*%U? de menteur
Qu'il se le "fourre dans le cul" son maudit 80% de sentier d'ouvert



Excusez-moi, ça m'arrive pas souvent de m'emporter mais là, fallait que ca sorte car lui, chu pu capable ....

Marc Gendron
La Voix de l'Est


(Granby) La neige qui tombe sans arrêt sur la région depuis quelques jours pourrait laisser présager une saison merveilleuse pour les motoneigistes qui, côté météo, n'ont pas toujours été gâtés au cours des dernières années. En revanche, le conflit entre l'Union des producteurs agricoles et le gouvernement du Québec compromet le début de la saison et, même si un accord était passé aussi tôt que la semaine prochaine, les pertes subies par les clubs de motoneigistes et les détaillants de motoneiges ne pourraient être complètement récupérées.
«Habituellement, à ce temps-ci de l'année, j'ai entre 500 et 550 cartes de membres qui sont déjà vendues, mentionne Jean-Maurice Saumier, président du club Les Motoneigistes du corridor permanent. Et là, j'en ai juste une cinquantaine de vendue. À 260$ de la carte de membre, j'estime qu'on va finir la saison dans le trou de 50 000$.»

M. Saumier garde bon espoir que les choses se règlent entre l'UPA et Québec lors de la rencontre prévue le 16 décembre prochain.

«Si ça se règle, on embarque dans les sentiers le 17 au matin, assure M. Saumier. Tant que ce n'est pas arrangé, on ne peut pas se permettre de travailler sur nos sentiers.»


Mais un règlement hâtif du différend à propos de l'Assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) et la levée du blocus de l'UPA laisseraient tout de même un trou béant dans les finances du club.

«On finirait quand même l'année avec un déficit d'au moins 20 000$. Ce qu'on aura perdu en début d'année, on ne pourra jamais le récupérer complètement.»

Au ralenti

Chez Performance NC, un détaillant de motoneiges de Saint-Alphonse, on constate aussi que les affaires tournent au ralenti.

«Les gens préfèrent être prudents, mentionne Michel Dalpé, directeur général du magasin. On ne peut pas les blâmer, mettre une motoneige sur le chemin, ça coûte entre 700 et 1000$ par année en plaques et en assurances. Ils ne sont pas intéressés à dépenser cet argent s'ils ne sont pas sûrs de pouvoir se servir de leur machine à leur goût.»

Compte tenu de la situation, les ventes de motoneiges neuves des catégories Sport et Touring sont au point mort, indique M. Dalpé, et les employés du service d'entretien du commerce attendent les clients.

«Au moins, la vente de motoneiges hybrides et hors-piste va plutôt bien, reprend M. Dalpé. Mais notre service d'entretien et de mise au point ne marche pas fort. C'est sûr que si ça se règle vite, on va rattraper une partie de notre retard. Mais on ne récupérera pas toutes nos pertes, ça, c'est sûr.»

Emplois en danger

Le phénomène est le même chez Picotte Motosport de Granby où, au cours du dernier mois, on n'a vendu que deux motoneiges alors que par les années passées, une bonne trentaine de bolides sortaient de la salle de démonstration du commerce de la rue Principale, pour la même période.

«On ne peut même pas dire que ça tourne au ralenti, mentionne Lyne Sarrazin, directrice générale de Picotte Moto Sport, c'est carrément mort. Si ça continue comme ça, il faudra penser à des compressions de personnel pour passer à travers l'hiver.»

Elle espère donc aussi une entente rapide entre Québec et l'UPA, question de sauver la saison à venir.

«Ça nous permettrait d'éviter des pertes supplémentaires, dit-elle, mais c'est évident qu'on ne récupérera pas tout. Je sais au moins que les gens qui font de la motoneige sont des mordus et que, si la saison peut enfin débuter, ils vont être nombreux à reprendre la pratique de leur activité.»

Si elle se dit très sensible aux demandes des producteurs agricoles, elle croit néanmoins que leur croisade ne justifie pas que l'on prenne les motoneigistes et les quadistes en otage.

«Je suis tout à fait d'accord avec leur position, dit-elle, mais je ne crois pas que ce soit aux motoneigistes de payer la note. D'autant plus que la pratique de la motoneige apporte son lot de visiteurs dans la région qui viennent dépenser leur argent dans nos restaurants et nos hôtels. Ce qui risque d'arriver, c'est que les motoneigistes quittent la région pour aller dans le coin de Québec où les pistes sont ouvertes à 80%. Ça n'amènerait pas d'argent dans notre région, mais au moins, ça permettrait aux gens de pratiquer leur activité préférée.»

Ne reste plus qu'à souhaiter que la neige soit toujours au rendez-vous quand les motoneigistes pourront enfin prendre les pistes

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.....Motoneige: les hôteliers anticipent des pertes

Par La Presse Canadienne | La Presse Canadienne – il y a 26 minutes
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MailImprimer......MONTRÉAL - Le conflit qui oppose l'Union des producteurs agricoles (UPA) et le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation pourrait entraîner des pertes importantes pour les hôteliers du Québec.

Dans un communiqué émis vendredi, l'Association des hôteliers du Québec (AHQ) a dénoncé le blocage de l'accès aux sentiers praticables en motoneige sur les terres agricoles, alléguant des pertes considérables.

Les producteurs agricoles interdisent l'accès des motoneigistes et quadistes à leurs terres afin de protester contre les nouvelles règles de l'assurance stabilisation des revenus agricoles de la Financière agricole du Québec qui relève du ministère.

L'AHQ estime à 25 ou 30 pour cent la perte actuelle des revenus si le conflit ne se règle pas dans les prochains jours. La courte saison de pratique de cette activité s'échelonne de la mi-décembre à la mi-mars, donnant une grande importance à chaque journée perdue en raison de ce conflit. Une série d'annulations est prévue chez les forfaitistes-organisateurs de circuits en motoneige pour les clientèles touristiques étrangères dès les premiers jours de janvier.

Selon AHQ, ces annulations risquent d'entraîner des conséquences néfastes sur le plan des ressources humaines. Les hôteliers risquent d'avoir à faire de mises à pied cet hiver, laissant présager du même coup que ces employés trouveront un autre emploi qui les rendra indisponibles lors de la prochaine haute saison estivale.

Selon la vice-présidente et directrice générale de l'AHQ, Danielle Chayer, les hôteliers sont pris en otage par l'UPA, ce qu'ils considèrent une étrange façon de remercier un partenaire de longue date qui met en valeur les produits régionaux

Caroline Bouchard
La Tribune


(Valcourt) L'Union des producteurs agricoles (UPA) n'a pas l'intention d'épargner la région de Valcourt: ici non plus, les motoneigistes ne sont pas les bienvenus et ils devront vivre avec les moyens de pression des producteurs. Vendredi, après avoir symboliquement fermé l'accès à un sentier de motoneige et de quad, le président de l'UPA de Valcourt, Michel Brien, a clairement indiqué qu'il en serait de même tant et aussi longtemps que le gouvernement ne répondra pas aux demandes des producteurs.

«Pour nous la situation est pire à Valcourt, car c'est la capitale de la motoneige. On ne le fait pas par plaisir. C'est un cri du coeur pour que le gouvernement finisse par nous écouter. Des commerces vont peut-être fermer, mais il y a déjà 2000 fermes bovines qui ont fermé au Québec depuis deux ans. Depuis deux semaines, deux producteurs ont fermé à Valcourt. Ça, on n'en entend jamais parler», déplore Michel Brien.

Rappelons que les producteurs agricoles protestent contre l'imposition d'un nouveau calcul de leurs coûts de production, qui permet de déterminer les réclamations du programme d'assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA). « On parle de compressions de 80 M $ dans l'assurance stabilisation. C'est la goutte qui fait déborder le vase et cette mesure doit être retirée », a réitéré M. Brien.


En conférence de presse, vendredi, les représentants de l'UPA de Valcourt étaient accompagnés d'une dizaine de producteurs de la région et ont notamment pu compter sur l'appui de Jacques Grenier, président du Club Quad du Val-Saint-François, qui compte 600 membres. «On veut se montrer solidaires, mais tous les sentiers de quads sont fermés en Estrie et on espère que ça va se régler», a indiqué M. Grenier.

«Ça va très bien avec les commerçants et ils comprennent notre situation. Il y a des gens qui disent qu'on les prend en otage et que ce n'est pas correct, mais on a essayé autre chose et ça n'a rien donné. C'est notre ultime tentative», justifie Michel Brien

LE GOUVERNEMENT REPOUSSE LES DEMANDES DE RENCONTRE DE L'UPA

LONGUEUIL, QC, le 11 déc. /CNW Telbec/ - L'Union des producteurs agricoles (UPA) dénonce l'attitude du gouvernement du Québec qui, d'une part, laisse entendre qu'il collabore activement avec le monde agricole en vue d'une solution face aux préoccupations des producteurs et qui, d'autre part, repousse actuellement toute demande de rencontre de l'UPA.

Jeudi encore, le Premier ministre du Québec, M. Jean Charest, indiquait à l'Assemblée nationale que son gouvernement faisait tous les efforts « pour qu'on puisse, avec les agriculteurs du Québec, arriver à une solution (…) Je me suis moi-même impliqué dans ces discussions-là ». Or, impossible de rencontrer le premier ministre, son cabinet ou le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. Toutes les demandes de l'UPA en ce sens, depuis plus d'une semaine (deux ans dans le cas de M. Charest), sont restées lettre morte.

Le Premier ministre allait même plus loin en indiquant que « tout le monde doit y mettre du sien, tout le monde. On ne fera pas ça tout seuls. Il faut que ceux qui font le blocus collaborent également à la mise en place de solutions ». Pour le président général de l'UPA, M. Christian Lacasse, « On s'étonne d'entendre ce discours d'un côté et de se faire fermer la porte de l'autre. Comme toujours, on est prêt à travailler avec le bureau du Premier ministre et celui du ministre de l'Agriculture. Mais comme les motoneigistes, comme le milieu touristique et comme les 174 000 emplois qui dépendent de la production/transformation agricole, on attend… Et on attend… Et on attend… Et on attend… ».

Rappelons que le retrait du privilège d'accès sur les terres agricoles du Québec s'appuie sur deux grandes inquiétudes, soit :

* l'adoption de mesures de compressions additionnelles d'environ 80 millions de dollars par année au programme d'Assurance stabilisation des revenus agricoles, menant des milliers de fermes québécoises au point de rupture;
* une possible remise en cause de deux grands piliers du modèle agricole québécois, soit la mise en marché collective (qui permet aux agriculteurs de rétablir l'équilibre entre ces derniers et les grandes multinationales de l'alimentation, qui disposent de moyens faramineux pour fixer les règles du jeu) et la représentation syndicale (accréditation unique - un principe à la base des régimes syndicaux québécois).

Pour l'UPA, Québec a toute la marge de manœuvre politique et financière requise pour répondre favorablement et rapidement aux attentes des agriculteurs, à la satisfaction de tous les intervenants concernés et sans que cela ne coûte un sou aux contribuables. Encore faut-il que le gouvernement en ait la volonté et réponde véritablement « présent »

Frédéric Denoncourt
Le Soleil


(Québec) Malgré le mot d'ordre de l'Union des producteurs agricoles (UPA), des producteurs de la région d'Adstock ont rouvert la voie aux motoneigistes qui ont recommencé à circuler sur leurs terres. Dans la région de Québec, d'autres producteurs songeraient à leur emboîter le pas.


«On vit tous ensemble dans un petit village, on se connaît tous. Ça fait 40 ans qu'on passe sur leurs terres. Les liens ne se brisent pas comme ça.» Laurier Blanchet, le président du club de motoneigistes d'Adstock, a pris la peine d'aller cogner à la porte de chacun des huit producteurs agricoles du territoire de la municipalité pour leur demander de rouvrir les sentiers qui passent sur leur terre.

Certains se sont montrés réticents au départ, mais tous ont fini par comprendre que personne n'était gagnant avec un tel moyen de pression, ajoute-t-il. «On est d'accord avec leurs revendications et on les appuie, mais eux aussi nous appuient. Appelons ça le bon voisinage.»

Dans la région de Portneuf, un groupe de cinq ou six agriculteurs songe aussi à laisser la voie libre aux motoneigistes, explique le producteur agricole Denis Perreault. «Je ne suis pas d'accord avec ce que le gouvernement nous a fait, mais je ne suis pas plus d'accord de priver des gens de leur loisir pour faire plier le gouvernement. Ce n'est pas comme ça qu'on va régler le problème. On ne s'attirera pas la sympathie du monde, on va surtout passer pour des méchants.» Plusieurs producteurs agricoles sont eux-mêmes des adeptes de la motoneige, fait remarquer M. Perreault.


Un grand consensus, dit l'UPA

Du côté de l'UPA, on soutient que le choix de certains agriculteurs de laisser la voie libre aux motoneiges ne remet pas en cause la légitimité du moyen de pression adopté.

«Il y a un grand consensus dans chacune des régions pour fermer les sentiers, mais on doit faire une distinction entre con­sensus et unanimité. C'est normal qu'il y ait des agriculteurs ici et là qui soient en désaccord avec un moyen de pression», dit Patrice Juneau, conseiller aux affaires publiques à l'UPA.

M. Juneau insiste pour dire qu'avant le mot d'ordre national lancé par l'UPA, 15 des 16 régions agricoles avaient déjà voté en faveur d'une résolution voulant que les producteurs interdisent aux motoneigistes de circuler sur leurs terres.

«On suit la situation tous les jours dans chacune des régions et ce qu'on constate, c'est que le mot d'ordre est appliqué sur la vaste majorité du territoire. On comprend que les motoneigistes et l'industrie du tourisme ne sont pas contents. Mais les agriculteurs sont largement solidaires parce ce sont 200 000 emplois et la survie de 3000 ou 4000 entreprises qui sont en jeu si les coupures de la Financière agricole sont maintenues. Les sentiers de motoneige, s'il n'y en a pas cette année, il va y en avoir l'an prochain.

EN PRIMEUR SUR PASSION-YAMAHA (avant tout le monde)


RIMOUSKI - GRANDE MANIFESTATION CE MATIN

AGRICULTEURS - MOTONEIGISTES - QUADISTES - HOTELLIERS et autres

L'Accès à l'édifice de la rue Morreau (Bureau Financière Agricole et MAPAQ) est complètement bloqué.
Personne n'entre et ne passe ce matin mais tout ce fait paisiblement

À 7h45 ce matin, environ 100 manifestants (motoneiges et véhicules agricoles)

La mauvaise température n'arrête pas les manifestants

Ils invitent toutes la population et surtout, tous les insatisfaits du Gouvernement Charest

Financière agricole : grande mobilisation contre la clause du 25 %


Publié le lundi, 13 décembre 2010 10:31 - par Jean-François Bouchard
REF: http://www.lavantage.qc.ca/actualite/financiere-agricole-grande-mobilisation-contre-la-clause-du-25-13-12-2010


Les industries de l’agriculture, de la motoneige et de l’hôtellerie du Bas-Saint-Laurent ont lancé un ultime cri du cœur au gouvernement du Québec, lundi, afin qu’il dénoue l’impasse dans le dossier de la Financière agricole.


Des cercueils représentants les industries de l’agriculture, de la motoneige et de l’hôtellerie ont été déposés devant les bureaux du MAPAQ à Rimouski.


La clause du retrait de la formule de calcul des coûts de production de 25 % des fermes les moins performantes dans le programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles est à la source de la décision de l’Union des producteurs agricoles de lancer un mot d’ordre afin que ses membres interdissent l’accès à leurs terres aux motoneigistes et au quadistes.

Trois cercueils symbolisant les industries touchées par le blocus ont été déposés devant le bureau du ministère de l’Agriculture, lundi matin. « Si on fait disparaître la moitié de nos entreprises qui sont sur l’ASRA, c’est tout le monde qui va en souffrir. L’impact va être régional », estime le président régional de l’UPA, Gilles Guimond.

La rue Moreault a été fermée durant la manifestation des représentants de l’UPA et des industries de la motoneige et de l’hôtellerie, lundi à Rimouski.


L’impact du blocus est déterminant pour l’entreprise Panda Aventures. « C’est des réservations en moins. C’est des cancellations de clients européens qui ont des avions à réserver et, rendu au 10, 15 décembre, c’est trop tard pour eux », indique Steve Gaudreau. « Il n’est pas trop tard pour sauver la saison, ça, c’est sûr. Par contre, il y a des pertes et de l’argent qu’on ne reverra pas. »

Même son de cloche du côté des Ateliers CSP. « Depuis le blocus du 1er novembre, c’est l’enfer : je ne vends rien. Je ne vends pas de motoneiges, je ne vends plus de VTT. Les gens sont insécures », souligne Christian St-Pierre.

« Le gouvernement nuit à tout le monde », poursuit M. St-Pierre. « On dirait que le gouvernement veut faire crever nos régions. Nos régions, je pense que c’est le temps qu’on commence à s’en occuper. Ils ont quasiment toute fermé la Gaspésie et on dirait qu’ils sont rendus à Rimouski. »


Part importante du chiffre d’affaires des hôteliers durant la saison hivernale, l’absence des motoneigistes va faire très mal, observe André Mongrain, directeur des ventes à l’Hôtel Gouverneur de Rimouski. « On n'a aucune réservation aux livres. C’est sûr que nous autres, ce sont des retombées de 250 à 300 nuitées à chaque année. »

Un chapitre important du litige qui oppose l’UPA au gouvernement du Québec se jouera ce jeudi, 16 décembre. Le ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, assistera au conseil d’administration de la Financière agricole. « Le dossier a assez traîné, le gouvernement doit absolument envoyer un message clair à la Financière agricole, il faut régler le problème du 25 % », conclut Gilles Guimond.