UPA: Règlement éminent ?

Publié le 20 novembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00


Sentiers de motoneige: Tourisme Charlevoix se dit «pris en otage» par l'UPA
Le Soleil
(La Malbaie) Tourisme Charlevoix et la Chambre de commerce condamnent la fermeture des sentiers de motoneige cet hiver. «Pris en otage», c'est le terme utilisé par le président de Tourisme Charlevoix, Éric Desgagnés, pour qualifier la stratégie de l'Union des producteurs agricoles (UPA) dans sa partie de bras de fer avec le gouvernement du Québec.
«La cible n'est pas la bonne. On partage le fonds des revendications de l'UPA, mais on ne comprend pas le moyen de pression utilisé», dit M. Desgagnés. Il explique que la mesure est dévastatrice, puisque les forfaits de motoneige se préparent en ce moment. «C'est là que les hôtels et les restaurants vendent des forfaits aux motoneigistes. S'il y a une incertitude, la personne va aller ailleurs», déplore-t-il.

Tourisme Charlevoix n'est pas seul à presser le gouvernement Charest à trouver une solution. La Chambre de commerce estime que la survie de plusieurs entreprises est en jeu. «Nous demandons au gouvernement libéral d'en arriver à une entente avec les agriculteurs afin que les motoneigistes soient toujours les bienvenus dans Charlevoix. L'interdiction de circuler en motoneige sur les terres agricoles de notre région serait désastreuse pour notre industrie touristique», a fait savoir le président, Gilles Jean.

Retombées importantes
L'industrie de la motoneige amène en retombées économiques entre 12 et 15 millions $ par année. Le Manoir Richelieu a aussi joint sa voix au concert d'objections. «Ce chantage n'est pas bon pour notre industrie hôtelière», a dit le directeur général, Jean-Jacques Etcheberrigaray, sur les ondes de CIHO.

De son côté, la présidente de la Fédération de l'UPA Rive-Nord, Jacinthe Gagnon, admet que ce n'est pas de gaieté de coeur qu'elle a lancé ce mot d'ordre à ses 1800 membres, de Portneuf jusqu'à Blanc-Sablon. «On s'est battu pour ne pas que ça se fasse, mais le mot d'ordre est provincial et on se doit d'être solidaire. Mettez-vous à ma place. Ce n'est pas mieux si je sauve la saison touristique et que j'ai 10 entreprises qui crèvent», dit celle qui vient à peine d'être réélue.

La Rive-Nord, Lévis-Bellechasse, Lotbinière-Mégantic et Beauce-Sud sont les quatre fédérations qui se sont opposées par vote à ce moyen de pression. «Il faut maintenant espérer que le ministre sente la pression assez forte pour revenir sur sa décision», termine-t-elle.

L'UPA lutte contre les compressions de l'assurance stabilisation des revenus agricoles et la mesure du 25 % de fermes ciblés comme étant précaires par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec.

De son côté, la présidente de la Fédération de l'UPA Rive-Nord, Jacinthe Gagnon, admet que ce n'est pas de gaieté de coeur qu'elle a lancé ce mot d'ordre à ses 1800 membres, de Portneuf jusqu'à Blanc-Sablon. «On s'est battu pour ne pas que ça se fasse, mais le mot d'ordre est provincial et on se doit d'être solidaire. Mettez-vous à ma place. Ce n'est pas mieux si je sauve la saison touristique et que j'ai 10 entreprises qui crèvent», dit celle qui vient à peine d'être réélue.



La Rive-Nord, Lévis-Bellechasse, Lotbinière-Mégantic et Beauce-Sud sont les quatre fédérations qui se sont opposées par vote à ce moyen de pression.


«Il faut maintenant espérer que le ministre sente la pression assez forte pour revenir sur sa décision», termine-t-elle.

L'UPA lutte contre les compressions de l'assurance stabilisation des revenus agricoles et la mesure du 25 % de fermes ciblés comme étant précaires par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec.

Si vous continué vous allez tué un autre 25 % _________________

BRAVO A LA COTE NORD !!!1 JUSTE BRAVO!!!! ENFIN UN CLUB QUI COMPREND QUE SA DONNE RIEN DE BLOQUER LES SENTIER!!!
BEAUCOUP PLSU DE GEN EN .... QUE DE CULTIVATEUR EN ...... TANT CAS MOI!!!!
TK DANS NOTRE Y PARRAITERAIS QUE SA SERAI AUSSI REGLER MAIS ATTENTON DE VOIR EN FDS!!!!! PEUTERE ENLEVERON NOUS NOS PINCE CUTER DE NOS SAC D'OUTILS!!!!

Bonjour,

Ca commence à sentier le positivisme. Sur les ondes la station de radio 93.3 de Rimouski, le président régional du Bas-St-Laurent de l'UPA a donné une entrevue avec l'animateur lors de l'émission "Gagnon en parle". M. Gagnon n'y est pas allé avec le dos de la cuillère et il a très bien "challengé" le président M. Guimond.

Dans un premier temps, M. Guimond a avoué que lors de la dernière rencontre entre l'UPA et le ministre Lessard, ce dernier avait pour la première fois fait preuve d'une très grande ouverture. De ses mots, il semblerait que le ministre Lessard avait des craintes de dépassement au sujet de le budget de 630 millions de la financière agricole prévu pour l'ASRA. L'UPA lui a fait part qu'il ne voulait pas plus du 630 millions mais qu'il voulait que ce 630 millions soit alloué aux agriculteurs. M. Lessard aurait donc mandaté la Financière Agricole de s'assurer que l'enveloppe de 630 serait suffisante et de lui revenir avant le congrès de l'UPA.
Bon, c'est technique et complexe mais pour que le président régional, lui qui avait toujours dit que Lessard ne voulait rien entendre, dise que c'était de bon augure, je commence à croire que les parties se parlent et que ça avance.

Dans cette même entrevue, M. Guimond s'est fait mettre en pleine face que les agriculteurs avaient de moins en moins la sympathie du public et que les agriculteurs, de part ce geste de prise en otage, contribuaient à diviser la population. On a pu sentir aisément son désarroie face à la tendance de cette situation.

L'animateur l'a finalement challengé au sujet d'un possible effondrement de la solidarité des agriculteurs et il a retorqué avoir l'appui à 100% de ses membres.

La cerise sur le gâteau est venu à la fin de l'entrevue, au moment un auditeur a appelé en onde. L'auditeur s'est présenté comme agriculteur, motoneigiste et bénévole d'un club de motoneige de la région. Il a ouvertement dit sur les ondes que M. Guimond représentait les intérets de l'UPA et non pas celle des agriculteurs de la région. Wow... Ensuite, l'individu avoir fait un sondage téléphonique au près de 86 agriculteurs qui accordent des droits de passage au près des club de Rimouski et Mont-Joli. Stupéfaction, 81 agriculteurs contactés ont dit qu'ils accordaient le droit de passage aux clubs de motoneiges et que la décision de bloquer les sentiers n'était la leur mais celle de l'UPA.


Le loup est-il dans la bergerie ?

A+

Union des producteurs agricoles
En attente d'une entente


Le litige qui oppose l'Union des producteurs agricoles (UPA) et la Financière agricole du Québec pourrait prendre fin le 1er décembre prochain. Selon le président de l'UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilles Guimond, une entente avec le gouvernement libéral risque probablement d'être conclue.

À la demande du ministre de l'Agriculture, Laurent Lessard, la Financière agricole est à refaire ses calculs, ce qui pourrait la faire changer d'idée sur son projet de retirer du régime d'assurance stabilisation 25 % des fermes les moins rentables.

Gilles Guimond croit que le ministre Lessard serait même prêt mettre le projet de côté même si le conseil d'administration de la Financière agricole devait demeurer sur ses positions.

« Je crois qu'il va se présenter au congrès de l'UPA à Québec le 1er décembre et qu'il va nous annoncer justement qu'il retire la mesure », affirme M. Guimond.

La fin de ce conflit signifierait la levée du principal moyen de pression de l'UPA, qui consiste à bloquer l'accès des terres agricoles aux motoneigistes.

http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/11/23/006-upa-entente-gouvernement.shtml

Publié le 26 novembre 2010 à 08h49 | Mis à jour à 08h49


L'UPA passe de la parole aux actes

Par ce blocus, les agriculteurs espèrent faire entendre raison au gouvernement, qui souhaite dès 2011 imposer aux agriculteurs une mesure additionnelle de resserrement de 85 millions $ au programme d'assurance-stabilisation des revenus agricoles.

photo Janick Marois
Isabel Authier
La Voix de l'Est


Les agriculteurs de la région passent de la parole aux actes en bloquant officiellement l'accès de leurs terres aux motoneigistes et aux quadistes et hiver.
Par ce blocus, ils espèrent faire entendre raison au gouvernement, qui souhaite dès 2011 imposer aux agriculteurs une mesure additionnelle de resserrement de 85 millions$ au programme d'assurance-stabilisation des revenus agricoles (ASRA). Selon l'Union des producteurs agricoles (UPA), cette mesure, qui implique une nouvelle façon de calculer les coûts de production, n'est pas nécessaire et ne fait que mettre en péril des milliers de fermes québécoise qui peinent déjà à faire des profits. Dans le calcul des coûts de production, on enlèverait 25% des fermes les moins efficaces.

Mais Réjean Racine, président du syndicat de l'UPA dans le Haut-Yamaska, insiste: «Ce ne sont pas nécessairement les 25% moins bonnes. Il y a plein de facteurs qui viennent influencer le coût de production, comme la sécheresse, les excès d'eau, la maladie... À compter de 2011, cette mesure va toucher l'ensemble des producteurs, notamment en production porcine», précise-t-il.

Cette nouvelle mesure irrite le monde agricole. «À titre d'exemple, dans la région de Saint-Césaire, où on trouve d'excellentes fermes, les revenus ont chuté cette année, en raison des conditions climatiques», fait remarquer le cultivateur Robert Beaudry.


«Il y en a qui restent dans des régions où les terres sont de moins bonne qualité. Automatiquement, leurs rendements sont moins bons. Ils sont jugés peu efficaces, mais ce n'est pas vrai. Et ils les prennent dans les échantillons pour le calcul du coût du production», ajoute un autre agriculteur, Robert Fournier.

Nicolas Malo mentionne pour sa part que les jeunes producteurs seront pénalisés par ce nouveau système, car «ils partent avec des dettes». «Ça nous nuit», dit-il.

Front commun

Une dizaine d'acteurs du milieu s'étaient donc réunis hier après-midi dans une ferme de Granby pour concrétiser l'interdiction aux terres. Un peu partout sur le territoire, et partout en province, des pancartes d'interdiction seront installées bien en vue.

Les agriculteurs croient que ce front commun peut faire la différence dans les négociations. «La plupart embarquent dans le mouvement. Il faut être solidaires, peu importe notre type de production», dit Réjean Racine.

«On veut se servir des clubs de motoneige pour qu'ils fassent pression auprès du gouvernement. Même s'ils ne sont pas heureux de ça, les gens comprennent que c'est un privilège qu'on leur offre en leur permettant de passer chez nous», rappelle-t-il.

Bons joueurs, les agriculteurs permettent quand même aux clubs de motoneiges de baliser leurs sentiers avant que la terre gèle, dans l'éventualité où une entente surviendrait au cours de l'hiver et que l'accès aux terres serait rouvert.

La semaine prochaine aura lieu le congrès national de l'UPA à Québec. Les agriculteurs se croisent les doigts pour que le dossier progresse. «On va tenir notre bout!», dit M. Racine

Les gouvernements du Canada et du Québec apportent un soutien concret aux entreprises agricoles du Québec

QUÉBEC, QUÉBEC--(Marketwire - 26 nov. 2010) - Le ministre des Anciens Combattants et ministre d'État (Agriculture) M. Jean-Pierre Blackburn, et le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire, M. Laurent Lessard, sont heureux d'annoncer un investissement de près de 60 millions de dollars. Cet appui financier réparti sur 4 ans vise à mettre en œuvre trois initiatives complémentaires visant des mesures d'adaptation des entreprises agricoles du Québec et de développement sectoriel.

« Notre gouvernement reconnaît la nécessité d'appuyer des initiatives régionales en accordant un appui financier majeur pour permettre aux entreprises agricoles de s'adapter et de soutenir le développement sectoriel. L'argent investi aujourd'hui rendra donc les producteurs plus compétitifs, créera des emplois et consolidera notre économie sur le chemin de la croissance et du succès » a annoncé le ministre Blackburn.

Dans un premier temps, l'Initiative d'appui aux services-conseils et l'Initiative d'appui à la modernisation offriront aux entreprises agricoles des outils ciblés leur permettant d'évoluer et de croître dans un environnement d'affaires compétitif en améliorant leur capacité de gestion et leur compétitivité. L'Initiative d'accompagnement des secteurs dans leur développement appuiera pour sa part les associations ou regroupements de producteurs agricoles dans la planification stratégique et la mise en œuvre de mesures favorisant l'innovation, l'adaptation et la chaîne de valeur.

« Le gouvernement du Québec a pris l'engagement d'en faire plus pour accompagner individuellement les entreprises agricoles dans leur nouvel environnement d'affaires. L'aide financière supplémentaire que nous annonçons aujourd'hui offrent non seulement un soutien financier sur mesure aux agriculteurs, mais rendent également disponible une nouvelle aide sectorielle qui permettra de compléter la Stratégie de soutien à l'adaptation des entreprises agricoles du Québec et d'assurer le développement de l'industrie bioalimentaire au Québec »,a mentionné le ministre Lessard.

Ces initiatives seront financées à raison, d'une part, de 35 millions de dollars par le gouvernement fédéral en vertu du Fonds Agri-Flexibilité et, d'autre part, de 23,33 millions de dollars par le gouvernement du Québec dans le cadre de la Stratégie de soutien à l'adaptation des entreprises agricoles.

L'agriculture est un moteur économique central au Canada, et c'est pour cette raison que le gouvernement du Canada investit également dans le secteur agricole par le biais du Plan d'action économique du Canada. Pour de plus amples renseignements, visitez le site Web www.plandaction.gc.ca.

Pour obtenir de l'information sur la Stratégie de soutien à l'adaptation des entreprises agricoles, visitez le site Web du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation au www.mapaq.gouv.qc.ca ou encore téléphonez au numéro sans frais 1-888-830-6340.

http://www.marketwire.com/press-release/Les-gouvernements-du-Canada-et-du-Quebec-apportent-un-soutien-concret-aux-entreprises-1359759.htm

(Rimouski) Québec n'est prêt qu'à des aménagements concernant le projet de la Financière agricole de retrancher 25 % des producteurs les moins performants du calcul des coûts de production de l'assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA).


«Il n'y a pas de négociations mais des discussions pour voir ce qu'on peut faire dans les paramètres actuels de l'enveloppe budgétaire de 630 millions $ et du 25%. L'objectif demeure toujours le même», a affirmé Sylvain Bourassa, attaché de presse du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), Laurent Lessard.

Lors de son passage dans la circonscription de Kamouraska-Témiscouata, le premier ministre Jean Charest avait demandé de voir ce qui était possible de faire dans ce dossier alors qu'il était entouré de producteurs agricoles mécontents venus l'accueillir à Cabano. Une autre manifestation des producteurs agricoles avait aussi eu lieu lors de sa visite à Saint-Pascal-de-Kamouraska.

«Il s'agit toujours d'enlever du calcul des prestations 25 % des fermes les moins performantes. L'impact sur une ferme est d'environ 3 %. Déjà, nous avons annoncé 100 millions $ pour aider pour ceux qui vont avoir plus de difficulté. On regarde les solutions pour amoindrir les façons de rencontrer cet objectif-là, pour certains aménagements.»


S'il y avait consensus, les sentiers de motoneiges qui passent sur des terres agricoles de propriété privée pourraient rouvrir. Auparavant, les élections complémentaires dans Kamouraska-Témiscouata auront eu lieu lundi et le congrès provincial de l'UPA à Québec à compter du mardi 30 novembre où le ministre Laurent Lessard doit prononcer un discours.

Gilles Guimond, président de l'UPA du Bas-Sant-Laurent a évoqué récemment, sur les ondes de Radio-Canada à Rimouski, que le ministre Lessard serait prêt à mettre le projet du 25% de côté même si le conseil d'administration de la Financière agricole devait demeurer sur ses positions.

Dans la région du Bas-Saint-Laurent, les retombées économiques de la motoneige sont estimées en 2008 à 21 millions $. L'industrie de la motoneige représente plus de 1,5 milliard $ en retombées économiques annuellement au Québec, selon la Fédération des clubs de motoneige du Québec.


Cette semaine sa passe ou sa casse ...

Laurent Lessard jette du lest sur le 25 %

À quelques jours du congrès de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Laurent Lessard jette du lest, sans pour autant retirer la mesure des 25 % tant décriée. Le ministre de l’Agriculture du Québec indique qu’il a demandé à La Financière agricole de retourner à sa planche à dessin. Les sentiers de motoneige seront ouverts, promet-il, et tous les surplus à la Financière agricole seront remis aux producteurs agricoles.
26 novembre 2010
par Pierre-Yvon Bégin - Politique

« Je ne pense pas que le gouvernement voulait faire des économies sur le dos des agriculteurs à partir du moment qu’on accepte le cadre financier de 630 M$, qu’on plafonne les unités et qu’on ne crée pas déficit », a indiqué Laurent Lessard.

Le ministre participait vendredi matin à une conférence de presse à Québec afin d’annoncer une contribution de 35 M$ d’Ottawa dans le cadre du programme Agri-Flexibilité. Québec et Ottawa injecteront près de 60 M$ notamment pour des services-conseils accrus et le financement de plans sectoriels de développement.

En entrevue avec la Terre, Laurent Lessard reconnaît que la perception du risque semble différente entre l’UPA et La Financière agricole dans la gestion de l’ASRA. Rappelons que l’UPA a récemment démontré que le remboursement des fonds ASRA se déroule trois fois plus vite que prévu.

« J’ai questionné La Financière, rapporte Laurent Lessard, sur la façon de voir l’amortissement des fonds sur 15 ans, mais avec une perspective sur 5 ans de remboursement pour déterminer la prime. Si vous trouvez un juste milieu, ça dégagera de l’argent pour les producteurs qui disent qu’on va créer des surplus avec les 25 % ».

Sans vouloir entrer dans les détails, Laurent Lessard indique qu’en cas de surplus en fin d’année, le dernier paiement aux producteurs en tiendrait compte.

http://www.laterre.ca/politique/laurent-lessard-jette-du-lest-sur-le-25/

Longueuil


Incertitude, désarroi, cri d'alarme: le président de l'Union des producteurs agricoles (UPA), Christian Lacasse, ne fait pas dans la dentelle lorsque vient le temps de qualifier l'état d'esprit des producteurs agricoles de la province.
À quelques jours de l'ouverture du congrès annuel de l'UPA, qui se tiendra à Québec à partir de mardi, M. Lacasse dit espérer que le ministre de l'Agriculture du Québec viendra donner un regain d'espoir à ses membres.

L'UPA souhaite ardemment que le ministre Laurent Lessard annonce l'abandon de la mesure de resserrement du Programme d'assurance-stabilisation des revenus agricoles prévue pour 2011.

En mars dernier, la Financière agricole du Québec avait annoncé que le quart des fermes moins performantes seraient soustraites de la formule de calcul des coûts de production. Cette mesure représente des compressions de 85 millions de dollars.


Selon Christian Lacasse, cette mesure signifie que les producteurs devront assumer des pertes financières beaucoup plus importantes avant que le programme d'assurance puisse leur venir en aide.

Le congrès général de l'UPA sera également l'occasion de débattre des enjeux chers aux producteurs relativement à l'adoption d'une politique agricole pour le Québec.

Promise par Claude Béchard alors qu'il était à la tête du ministère de l'Agriculture, la politique agricole devrait être déposée à l'Assemblée nationale cet automne par le ministre Laurent Lessard.

Or, les membres de l'UPA craignent que cette politique n'ouvre la porte aux ententes de gré à gré entre les agriculteurs et leurs clients, au détriment des outils collectifs qu'ils ont mis en place.

Selon Christian Lacasse, ces outils permettent aux producteurs de négocier sur un pied d'égalité avec les acheteurs et les distributeurs.

Quant aux moyens de pression mis en place par l'UPA, il y a tout lieu de croire qu'ils demeureront en place tant que les producteurs ne recevront pas d'engagements clairs de la part du gouvernement. Les producteurs ont convenu de bloquer l'accès à leurs terres aux motoneigistes, cet hiver.

Bonjour! Le président de mon club de motoneige ici a Gatineau m`a remi une lettre OFFICIELLE vendredi qui confirmait que les 7 club de l`outaouais n`avait aucune fermeture cet hiver et que les relations motoneigiste-terrain agricole sont tres bonnes....Sur cette lettre les noms des clubs ne sont pas indiqués..je vous reviens sous peu avec une photo de cette lettre et le nom de ces clubs...Donc ceux du nord venez en bas nous voir si vos régions sont fermés !!! C`est pas pour rien que l`économie dans le sud marche a fond!! BOO BOO

Je reviens d'un cours de patrouilleur et les instructeurs nous ont dit qu'il y avait eu entente vendredi le 26/10 Je dis ceci sous toute réserve car je n'ai pas eu confirmation de d'autres

Sa vas tu finir un jour !!!!!!!!


Furieux contre les changements imposés à leur principal programme de soutien, les agriculteurs ont pris le sentier de la guerre. Ou plutôt, le sentier des motoneiges. Si Québec refuse de céder, ils barreront les pistes qui traversent leurs terres, ce qui privera les régions d'importants revenus touristiques. Mais ce scénario, en apparence dramatique, a encore de bonnes chances de connaître un dénouement heureux.
Il faut dire que la scène a un air de déjà-vu. En 2005, à la même période de l'année, l'Union des producteurs agricoles faisait planer une menace identique sur la saison de motoneige. L'enjeu a changé, le président de l'UPA aussi, mais le syndicat agricole est toujours aussi déterminé. Le ministre de l'Agriculture, par contre, est le même qu'il y a cinq ans. Et comme en 2005, Laurent Lessard pourrait bien en arriver à une entente avant la fin de l'année. Le plus tôt sera le mieux. Pas à n'importe quel prix, toutefois.

Rappelons que le conflit porte sur le calcul des paiements que les agriculteurs reçoivent en assurance stabilisation des revenus (ASRA). Un quart des fermes auparavant incluses dans le calcul des coûts de production, les moins performantes, n'en feront plus partie. Ce qui aura pour effet de réduire les indemnités.

Les producteurs exigent le retrait de ces 25% qui, disent-ils, pousseront plusieurs d'entre eux à la faillite. La Financière agricole, gestionnaire du programme, minimise l'impact de la mesure, jugée indispensable au respect de son budget. Faux, rétorque l'UPA, qui prévoit plutôt des centaines de millions de dollars de surplus.


La situation n'est peut-être pas aussi bloquée qu'il y paraît. Les parties se parlent encore. Le ministre Lessard assure que «le 25%» n'a pas pour but d'engranger des excédents, et il promet de les reverser aux agriculteurs s'il y en a.

Si les prévisions de l'UPA sont justes, ses membres retrouveront leur argent au bout du compte. Et si ces surplus s'avèrent récurrents, la Financière pourra assouplir ses méthodes de calcul. En attendant, elle ne peut pas prendre le risque de faire de nouvelles pertes. Québec a épongé son monstrueux déficit l'an dernier, on ne va pas remettre ça tous les 10 ans.

Le ministère de l'Agriculture, de son côté, pourrait accorder davantage de temps aux fermes les plus touchées par ses mesures, jusqu'à ce que ses programmes visant à améliorer leur rentabilité donnent des résultats.

Le conflit ne sera peut-être pas résolu avant le passage de Laurent Lessard au congrès de l'UPA, mercredi prochain. En 2005, le différend sur la fiscalité municipale avait traîné jusqu'au 21 décembre.

On aimerait cependant que ça se règle plus tôt cette fois-ci. Le ministre prévoit déposer sa nouvelle politique bioalimentaire avant la fin de la session. Un document attendu, qui orientera la façon dont l'agriculture se pratique pour de nombreuses années. Il serait important de pouvoir en discuter dans un climat plus serein que celui qui prévaut actuellement.

akrol@lapresse.ca

Congrès de l'UPA
Les sentiers de motoneige au cœur du débat

QUÉBEC- La direction de l'UPA demande au gouvernement de dénouer l'impasse entourant l'accès aux sentiers de motoneige sur les terres agricoles au Québec à l'occasion du congrès annuel qui s'amorce mardi à Québec.

«Il n'est pas trop tard pour faire marche arrière», a déclaré Patrice Juneau, porte-parole de l'UPA qui réunira pas moins de 1 000 représentants toute la semaine à Québec.

La nouvelle méthode de calcul du programme d'assurance-stabilisation des récoltes est au cœur des protestations des agriculteurs, qui se disent confrontés à une compression budgétaire additionnelle de 80 millions $ avec cette décision mise en place en mars.

De plus, les membres de l'UPA craignent que le ministre Laurent Lessard remette en question l'accréditation unique du régime syndical actuel ainsi que la mise en marché collective.

Ces deux enjeux sont la base même de l'existence de l'UPA et ils pourraient effectivement être abolis dans la nouvelle politique agroalimentaire du Québec, attendue en 2011.

«Si le ministre rassure les agriculteurs avec l'annulation du nouveau calcul à la Financière agricole ainsi que sur l'avenir de notre industrie, il est certain que nos membres permettront à nouveau l'accès aux motoneigistes sur leurs terres», a dit M. Juneau.

Le ministre responsable de l'Agriculture, Laurent Lessard, s'adressera aux agriculteurs mardi pour répondre à leurs préoccupations. Il ne manquera certainement pas de rappeler que son prédécesseur, Claude Béchard, emporté par le cancer, a fait passer la contribution gouvernementale de 305 à 630 millions $ pour les agriculteurs, l'an dernier. Par contre, la direction de l'UPA rappelle que M. Béchard avait réclamé à la Financière agricole une étude d'impact sur la méthode de calcul de l'assurance-stabilisation, qui écarte maintenant 25% des fermes les moins productives dans le coût moyen des produits.

Ces études n'ont jamais été produites, selon les agriculteurs.

Le président de l'UPA, Christian Lacasse, n'est pas soumis à l'élection, cette année, ayant été réélu, l'an dernier, par une majorité de membres. Il prononcera son discours, mardi, pour l'ouverture du congrès.

Le mot d'ordre qu'il a donné il y a trois semaines, sur le retrait des privilèges d'accès aux motoneigistes sur les terres agricoles, sera notamment abordé. M. Lacasse doute aussi du fait qu'une centaine d'agriculteurs du Témiscamingue sont prêts à rompre les rangs de l'UPA pour se joindre à l'Union paysanne afin de protester contre le contexte actuel.

REF: http://207.253.106.223/infos/quebeccanada/archives/2010/11/20101129-222030.html

AVIS AUX MÉDIAS - Fédération des clubs de motoneigistes du Québec

MONTRÉAL, le 30 nov. /CNW Telbec/ - Mario Côté, Président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) fera connaître la position de la Fédération, le 1er décembre prochain, suite à l'allocution du Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. Laurent Lessard, dans le cadre de l'Assemblée générale annuelle de l'Union des producteurs agricoles.

La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec est le principal interlocuteur de l'industrie de la motoneige au Québec et représente 90 000 membres, 4000 bénévoles et 209 clubs. Elle travaille de concert avec le Ministère des transports du Québec et Tourisme Québec afin de faire la promotion du produit motoneige en plus de gérer l'entretien et le développement des 33 000 km de sentiers au Québec. La Fédération, directement touchée par les moyens de pression actuels, attend avec impatience la réaction de l'UPA suite à la déclaration du Ministre Lessard, concernant le litige en cours.

QUOI : Déclaration de Mario Côté, Président de la FCMQ
QUAND : Mercredi, le 1er décembre 2010, suite à la déclaration du Ministre Lessard
OÙ : Assemblée générale annuelle de l'UPA, Centre des congrès de Québec

Saison de motoneige et de quad mise en péril - LES RÉGIONS TOURISTIQUES DU QUÉBEC EXHORTENT LE GOUVERNEMENT ET L'UPA À S'ENTENDRE AU PLUS VITE
LAVAL, QC, le 30 nov. /CNW Telbec/ - Les ATR associées du Québec demandent au gouvernement du Québec et à l'Union des producteurs agricoles de s'entendre rapidement afin de ne pas mettre en péril la saison touristique hivernale dans une majorité de régions du Québec.

Rappelons que l'Union des producteurs agricoles a recommandé à ses membres de bloquer l'accès à leurs terres aux motoneigistes et quadistes, tant et aussi longtemps qu'une entente ne sera intervenue entre le gouvernement et l'UPA au sujet de l'assurance stabilisation du revenu agricole.

« Même si nous reconnaissons l'importance de ces enjeux pour les producteurs agricoles, nous considérons que les entreprises touristiques n'ont pas à faire les frais d'un affrontement auquel elles ne sont d'aucune façon liées, ni de près ni de loin. C'est pourquoi, nous demandons aux deux parties de régler leurs différends le plus rapidement possible », a déclaré M. Jocelyn Carrier, président des ATR associées du Québec.

Une industrie vitale pour les régions
La pratique de la motoneige et du quad représente une activité économique importante pour plusieurs régions du Québec. L'annulation de la saison aurait un impact considérable sur les entreprises touristiques, petites et grandes, de ces régions. « Les régions et les entreprises touristiques sont prises en otage pour la deuxième fois en cinq ans par un conflit entre l'UPA et le gouvernement. Les ATR associées du Québec lancent un cri d'alarme : c'est la santé d'une industrie vitale pour plusieurs régions du Québec qui est mise en jeu », a ajouté M. Carrier.

Les retombées économiques de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad sont évaluées à plus de 1,3 milliard de dollars par année. L'activité touristique hivernale représente plus de 30 % des dépenses touristiques dans 10 des 21 régions touristiques du Québec.

Mentionnons par ailleurs que les ATR investissent plus de 8 millions de dollars pour la mise en marché des produits touristiques hivernaux, dont 2 millions de dollars spécifiquement pour la promotion du produit de la motoneige et du quad. Ces investissements, déjà réalisés pour la saison hivernale 2010-2011, se traduiront en perte sèche si le conflit ne se règle pas dans les plus brefs délais.

À propos de l'industrie touristique québécoise
L'industrie touristique participe au développement économique des régions et de l'ensemble du Québec par la création et le maintien de plus de 396 000 emplois et par les nombreuses retombées économiques qu'elle génère. Elle contribue aussi à l'achat local et québécois de produits agricoles de toutes sortes.

À propos d'ATR associées du Québec
ATR associées du Québec est une organisation sans but lucratif regroupant 21 associations touristiques régionales. Elle représente et offre des services à près de 10 000 entreprises et organismes, répartis dans tous les secteurs d'activités de l'industrie touristique.

Les ATR sont les maîtres d'œuvre en matière de concertation régionale, de structuration de l'industrie, d'accueil, d'information, de promotion, de développement et de signalisation touristique sur leur territoire. Elles contribuent ainsi au développement et à la mise en valeur de l'industrie touristique québécoise au bénéfice de l'ensemble des régions du Québec.


Renseignements: Source : ATR associées du Québec

Moi ça m'écoeure et j'espère que ça va se régler parce que, peut-être que parmi vous vous êtes habitué à faire du trailer mais pas moi comme sûrement d'autre, je sors d'la cours que ce soit en 4 roues ou motoneige et les trails sont là :S

Quoique même en trailer, ya des terres aussi. Entk plate tout ça.

Bonnes ou mauvaises, les nouvelles sortiront à partir de 15h45.


Ce qui m'a le plus surpris, c'est la publicité radiophonique de la FCMQ, qui roule depuis 2 jours, à l'effet qu'elle annonce qu'il y aura une saison de motoneige DANS TOUTES LES RÉGIONS et de se procurer la carte pré-saison avant la 10 décembre.

SI ça ne se règle pas, cette pub est un peu tordue

tk gen connais une gang qui vont etre devant les nouvele a 17h

Blocus de l'UPA maintenu - L'accès à un réseau de sentier tout de même assuré

MONTRÉAL, le 1er déc. /CNW Telbec/ - Une déception manifeste se lisait sur les visages des représentants de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ), de passage à Québec aujourd'hui pour assister à la déclaration du Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. Laurent Lessard, dans le cadre de l'Assemblée générale annuelle de l'Union des producteurs agricoles. Cette déclaration n'aura finalement pas été porteuse du message d'espoir qui aurait pu conduire à un éventuel règlement du conflit qui perdure entre le gouvernement et L'UPA. Une rencontre qui ne fait que confirmer l'impasse dans lequel se trouve plongée, bien malgré elle, la FCMQ toujours confrontée aux moyens de pression des producteurs qui maintiennent le retrait du privilège d'accès sur l'ensemble des terres agricoles du Québec. Si cette rencontre a suscité un grand désappointement au sein de la communauté de motoneigistes du Québec, le mot d'ordre qui circule toutefois parmi les troupes demeure le même : Des sentiers et une saison de motoneige les attendent cette année au Québec.

Ma saison, j'y tiens !
« Depuis le début du conflit, bien que fragilisés par le blocus qui tenait nos 90 000 membres et nos 4 000 bénévoles en otage, nous avons souhaité respecter les moyens de pression de l'UPA, précieux partenaire des 36 dernières années », explique le Président de la Fédération, M. Mario Côté. «Même si la rencontre d'aujourd'hui nous déçoit, nous souhaitons miser sur la solidarité pour soutenir nos clubs, notre sport et notre saison ! » d'affirmer M. Côté. « Il nous importe maintenant de passer à l'action. Nous confirmons donc qu'il y aura tout de même une saison, qu'un vaste réseau de sentiers sera disponible cet hiver partout au Québec et que la carte précise de ce réseau sera disponible sur le site Internet de la FCMQ dès le début de la saison», témoigne le Président de la Fédération, qui demeure ébranlé par le conflit qui perdure.

Neutres mais préoccupés
La FCMQ réitère sa demande et presse les deux parties de s'entendre rapidement afin de mettre un terme au conflit qui les oppose. « Nous sommes sensibles aux revendications de l'UPA et nous avons souhaité demeurer neutres dans ce conflit mais il nous apparaît quand même inconcevable que la communauté agricole mette en péril les activités économiques d'un de leurs plus proches alliés dans le développement rural québécois. C'est la deuxième fois en cinq ans que nous recevons la nouvelle de la fermeture de nos sentiers en terres agricoles.

Ces moyens de pression mettent en péril la survie même de nos clubs et touchent tous ceux qui profitent de près ou de loin des retombées économiques de 1,5 milliard de dollars de cette activité, sans compter l'impact à long terme sur le tourisme et la fermeture ou la précarisation de certains commerces », a rappelé M. Côté.

Droit d'accès : plus que jamais, faire équipe !
Selon M. Côté, de nombreux clubs de la province enregistrent un retard dans la vente des droits d'accès, essentielle à leur survie et à l'entretien des sentiers. Une situation préoccupante qui a certainement permis de se rappeler collectivement notre interdépendance, la richesse patrimoniale de notre réseau unique au monde et l'importance de son apport économique pour de nombreux Québécois. « Plus que jamais, la grande famille des motoneigistes est appelée à faire équipe ! L'entretien et la qualité de notre réseau de sentiers sont actuellement entre les mains de nos membres », insiste-t-il. La FCMQ invite ses membres à se procurer leur droit d'accès pour la saison en pré-vente au coût de 240 $, avant le 10 décembre.

Agir pour pérenniser nos sentiers
Cette situation, qui peut à long terme s'avérer lourde de conséquences, rappelle l'importance de pérenniser rapidement le réseau de sentiers. « C'est au nom de toute l'industrie que la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec demande au gouvernement d'agir afin qu'un réseau de sentiers stables puisse nous placer à l'abri de ce genre de situations complexes et dommageables pour l'avenir », conclut M. Côté.

La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec est l'organisation cadre qui regroupe 90 000 membres au sein des 209 clubs responsables de l'entretien et du développement du réseau de 33 000 km de sentiers. L'organisation, qui repose sur l'engagement de 4 000 bénévoles, travaille de concert avec le Ministère des transports du Québec afin d'assurer l'encadrement de cette activité et d'assurer la sécurité de tous les membres. La FCMQ travaille également avec Tourisme Québec afin de faire la promotion du produit motoneige et elle demeure l'interlocuteur principal entre la communauté motoneigiste québécoise et le gouvernement provincial.

L'Association des motoneigistes du Québec consternée

MONTRÉAL, le 1er déc. /CNW Telbec/ - L'Association des motoneigistes du Québec (AdmdQ) est consternée de voir que ni le gouvernement du Québec, ni le monde agricole n'ont été en mesure de régler le conflit qui les opposent. L'Association des motoneigistes du Québec et l'Union paysanne tiendront conjointement sous peu, une conférence de presse afin de faire connaître leur plan d'action commun.

En plus de priver les motoneigistes d'une grande partie du réseau de sentier, cette situation met en péril un nombre important d'entreprises qui vivent des retombées de la motoneige. Ce moyen de pression est déplorable et il ne fera que des perdants.

Pour une deuxième fois en 5 ans, les motoneigistes se retrouvent utilisés comme moyen de pression afin de servir les revendications du monde agricole. L'AdmdQ tient toutefois à saluer les bénévoles de clubs qui s'activent malgré ce conflit à trouver des solutions de contournement afin de permettre aux motoneigistes de circuler tout en respectant les interdictions de passage.

L'AdmdQ demande au gouvernement du Québec d'accélérer la mise en place d'un réseau de sentiers de motoneige permanent. De plus, le gouvernement doit voir à réaliser avec les acteurs de l'agriculture une entente à long terme afin que les droits de passage en terres agricoles ne puissent servir à répétions de moyen de pression.

Le gouvernement doit accentuer les sommes et les moyens mis à la disposition des tables de concertations régionales afin qu'elles puissent rapidement mettre en œuvre ces sentiers permanents avec un échéancier précis. Un futur réseau de sentiers de motoneige permanent doit obtenir un statut de voie de transport à l'abri des poursuites et garantir en tout temps une utilisation stable. Québec doit aussi adopter des mesures financières incitatives pour ceux qui accordent des droits de passage et ainsi favoriser des ententes à long terme.

Les motoneigistes sont invité à consulter le site de l'association afin de suivre les développements www.admdq.org

Le Quotidien


(ROBERVAL) Le club Passe-Partout de Roberval défie la consigne régionale en décidant d'ouvrir 300 km de sentiers de motoneige cette saison. Volte-face qui résulte d'un sondage mené auprès de 350 membres de l'organisation, explique le président du club, Raynald Savard.
«Environ 75% des répondants veulent que nous ouvrions les pistes. Comme organisation, nous devons offrir ce service. Et notre situation est différente des autres clubs. Seulement 42 km de nos sentiers traversent des terres agricoles. Nous pouvons donc facilement respecter les agriculteurs qui bloquent leurs terrains», laisse entendre M. Savard, ajoutant que les questions de sécurité ont également motivé cette décision.

Les pistes traversent Chambord, Roberval, Sainte-Hedwidge, Lac-Bouchette et Saint-François-de-Sales, Saint-André. Deux sentiers permettent de pénétrer la Mauricie.

L'Union des producteurs agricoles déplore la position du club de Roberval et menace d'avoir la mémoire longue dans de futurs pourparlers.


«Il était convenu que le club allait nous aider. Mais s'ils veulent nous contourner, ils devront vivre avec les conséquences. Parce qu'il y aura un après-mobilisation», rappelle le président régional de l'UPA, André Fortin.

«Nous vivrons avec notre décision», répond pour sa part le président du club Passe-Partout aux menaces des agriculteurs.

Ce dernier tient toutefois à préciser que l'ouverture des sentiers ne se veut pas un affront à l'UPA.

«Au contraire, nous souhaitons de tout coeur que leur litige avec le gouvernement se règle au plus vite, même demain (aujourd'hui)», ajoute M. Savard.

Les sentiers devraient officiellement ouvrir vers le 20 décembre.

Llevesque@lequotidien.com

Bravo a ces gens la !!!!



Ont pourra faire du Cabanon vers le Relais 22 vers roberval et redescendre a Latuque et le retour au Cabanon, ont a fait ce circuit l'an passé sur 4 jours.

Donc sa prouve que si des gens ose contourné ont peu avoir une belle saison, faut juste mieux s'organiser et refaire nos circuits.

Dommage pour ceux qui habituellement décollais de chez eux, mais notre passion nous fera pas laché !!!!

Il y a toujours moyen de moyenné !

En tous les cas, on ne risque pas de vous voir dans le coin de Rimouski car nos clubs ne donnent AUCUN signe d'une plan B.

Ils espèrent maintenant un possible dénouement dans les 2 prochaines semaines d'ici la prochaine rencontre avec la Financière Agricole

Maudite journée sombre